Quand le bouffon s’assoie sur le trône du roi, les vassaux retrouvent la raison : faudra-t-il que Marine Le Pen entre à l’Elysée pour que les partis politiques retrouvent le sens de l’état ? Le désordre est aujourd’hui à son comble. Chacun veut imposer...
Lire la suiteUn vote crucial
La droite classique voit ses chances de victoire à la présidentielle s’amenuiser, de jour en jour, avec la mauvaise affaire à laquelle son champion se trouve confronté et, surtout, avec les réactions absurdes auxquelles elle a donné lieu de sa part. Jean-Luc...
Lire la suiteLa gauche peut et doit gagner la présidentielle de 2017
Le débat d’entre les deux tours de la primaire de la Belle Alliance Populaire, qui opposait, Benoît Hamon et Manuel Valls, a permis, aux téléspectateurs de gauche, de voir se dessiner deux évidences qui devraient les conduire, d’une part à voter en très...
Lire la suiteFrançois Fillon, ou l'esquive maladroite
Soupçonné d’avoir abusé de ses indemnités parlementaires, et partant de fonds publics, en octroyant à son épouse une rémunération d’assistant parlementaire qui ne correspondrait à aucune activité réelle, l’ancien Premier Ministre a voulu détourner l’attention...
Lire la suiteA gauche, tout eAttendez-vous, dans les jours qui viennent, à assister à une sorte d’assomption, de béatification, par médias interposés, de Benoît Hamon : homme politique intègre ; jeune ; vraiment de gauche : leader plus que probable du Parti Socialiste (ce sont les médias, pour la plupart inféodés à la droite, qui s’expriment) ; porteur d’idées neuves… c’est que la victoire de B. Hamon à la primaire de la Belle Alliance, sonnerait, sans appel, le glas de tout espoir du Parti Socialiste au premier tour de la présidentielle ; et lui assurerait, à la suite de cet échec, une longue retraite pendant laquelle il aurait tout loisir de reconsidérer les avantages et, surtout, les inconvénients du revenu universel. La victoire du séraphique Hamon, à la primaire de gauche, contrarierait sûrement Jean-Luc-Mélenchon ; mais il serait le seul à être ennuyé par cette hypothèse parmi les adversaires de Manuel Valls ; elle conviendrait à tous les autres, à droite bien sûr, mais aussi et, surtout semble-t-il, à tous ceux qui se réclament, plus ou moins honnêtement, de la gauche, et qui spéculent, qui ont misé plein pot, sur l’anéantissement, l’éradication, du Parti Socialiste. Or si on veut bien considérer que B. Hamon doit le score qui l’a placé en tête du premier tour de la primaire de gauche, essentiellement, à des militants et des électeurs du Front de Gauche (ce qui est avéré), on se dit qu’une importante réserve d’électeurs traditionnellement fidèles au Parti Socialiste, est restée dans l’expectative au premier tour, qui pourrait au second tour, prenant conscience que la survie du Parti est en jeu, décider de voter pour Manuel Valls ; le débat d’entre deux tours qui aura lieu ce soir entre les deux finalistes de la primaire de la gauche est donc d’une importance capitale. On peut n’être pas parfaitement en accord avec toutes les prises de positions de l’ancien premier ministre, notamment avec ses fâcheuses hésitations sur l’usage de l’article 49 alinéa 3 de la constitution ; on peut déplorer qu’il ait osé contraindre le Chef de l’Etat à renoncer à se présenter en 2017 ; il n’en reste pas moins que si Manuel Valls sortait largement vainqueur d’un second tour où la participation marquerait une nette progression (plus de deux millions de voix), il y a tout à parier que les soutiens de François Hollande se porteraient à son secours dans le but, déjà, de restaurer les perspectives d’avenir du Parti Socialiste ; sans compter que fort d’une onction démocratique plus qu’honorable Manuel Valls verrait sans aucun doute se tourner vers lui les regards, et rapidement, les espoirs de tous ceux qui se sont résignés à suivre Emmanuel Macron faute d’une offre raisonnable émanant du Parti Socialiste. Il resterait alors près de trois mois avant le premier tour de la présidentielle pour que les sondages évoluant en faveur de Manuel Valls, et déclinant du côté d’Emmanuel Macron ; ce dernier, venant à résipiscence, commence à entrevoir qu’il pourrait ne pas être qualifié pour le second tour ; qu’il devient utile, peut-être même indispensable (qui sait ?), pour lui de ménager l’avenir ; qu’il serait opportun de commencer à débroussailler les chemins pouvant conduire à un accord de gouvernement avec la Parti Socialiste ; que, finalement, le bilan du quinquennat qui s’achève n’est pas si négligeable que ce que d’aucuns prétendent ; peut-être même le verra-t-on, sa cote de popularité franchissant un certain seuil critique à la baisse et se stabilisant, tresser des louanges à l’ancien locataire de Matignon. Oui, malheureusement c’est ça, et ça n’est que ça, la politique, pour un grand nombre d’hommes et de femmes qui lui vouent leur existence ; non ce n’est pas rêver que de détailler le scénario qui précède ; oui, le Parti Socialiste peut être sauvé si on le laisse pas choir entre les mains inexpertes de gribouille (aussi sympathique soit-il) ; oui la gauche peut gagner parce qu’elle a en face d’elle Marine Le Pen et son nationalisme outrancier, étriqué, qui traine derrière lui des souvenirs tragiques ; parce que la droite classique en mal d’inspiration s’est choisie le leader le moins charismatique qui se puisse concevoir dans la conjoncture actuelle ; parce que, à la gauche de la gauche, on se gargarise de tirades creuses auxquelles personne de sensé ne peut accorder le moindre crédit ; parce que le bilan des cinq années de pouvoir de gauche, que la France vient de connaître, grâce à la ténacité, à la ferveur, au talent de François Hollande, ont permis d’assainir sa situation économique sans que les moins favorisés n’aient jamais eu à en pâtir…oui tout est possible à gauche. st possible
Attendez-vous, dans les jours qui viennent, à assister à une sorte d’assomption, de béatification, par médias interposés, de Benoît Hamon : homme politique intègre ; jeune ; vraiment de gauche : leader plus que probable du Parti Socialiste (ce sont les...
Lire la suiteLe revenu universel
« … Maudit soit le sol à cause de toi. Ce n’est qu’au prix d’un travail pénible que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Il te produira des épines et des chardons, et tu mangeras l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que...
Lire la suiteDes opinions publiques à la dérive
C’est un mouvement universel ; une houle de fond qui traverse, en les bousculant, toutes les opinions publiques ; il s’agit donc, évidemment, du contrecoup d’un évènement universel. Faut-il le préciser ? Ce séisme a eu son épicentre à Wall-Street ; on...
Lire la suiteManuel Valls, le moindre mal
Comment voter, demain, au premier tour de la primaire de gauche, quand on est un électeur de gauche et qu’on appartient à une gauche humaniste et universaliste ; une gauche généreuse mais soucieuse, avant tout, d’efficacité ; une gauche réaliste qui veut...
Lire la suiteUne fin de quinquennat atypique
François Hollande a préféré aller au théâtre et le faire savoir, plutôt que de rester devant son écran de télévision pour suivre le second débat de la primaire de gauche. Il a très bien fait. On peut imaginer qu’il avait de multiples raisons d’agir ainsi...
Lire la suiteLa "mélenchonite"
Il patauge, il barbotte, désespérément, dans la mare aux canards, sur laquelle il surnage à grand peine, et trouve l’impudente énergie, entre deux hoquets tendant à libérer sa gorge de cette eau usée dans laquelle il s’ébroue, de traiter le Chef de l’Etat...
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