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Dans « Parole de candidat »,émission présentée par Laurence Ferrari, lundi dernier sur TF1, en début de soirée ; boudée bien à tort par les téléspectateurs, car, pour une fois, la chaîne privée fait l’effort de proposer, à une heure de grande écoute, une émission d’information de qualité ; François Bayrou a marqué (une fois n’est pas coutume) son territoire idéologique avec précision (c’était un scoop, que les commentateurs politiques n’ont pas cru devoir relever, en quoi ils ont perdu une occasion rare de clarifier les positions du leader qui se veut du centre) ; et il l’a fait d’une manière qui en dit long sur sa conception de ce qui peut distinguer la gauche politique de la droite politique. Il a indiqué que les options politiques couvrant un champ allant de la mouvance de Valéry Giscard d’Estaing jusqu’à celle dans laquelle il a regroupé Michel Rocard et Jacques Delors, devaient pouvoir s’associer pour gouverner ensemble.

La dissonance est flagrante, même pour une oreille peu avertie, avec la sempiternelle antienne du « ni de droite, ni de gauche », dont il a fait son cheval de bataille (cheval de bois pour enfant en bas âge). Monsieur Bayrou est de droite, d’une droite qui souscrit à un libéralisme pur et dur, celui de la seule voie possible… quel qu’en soit, malheureusement, le coût à payer par les moins bien nantis !

[Louis R. Omert est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Le sursaut », « Essai critique, social et philosophique », publié chez l’Harmattan, dans la collection « Questions contemporaines »]

 

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